Réserve crypto américaine – Bitcoin ou XRP : Les BRICS ont le pouvoir d’affecter les États-Unis
Depuis quelques années, les pays membres du BRICS multiplient appels et offensive pour réduire leur dépendance au dollar. Face à cette pression, les États-Unis ont réagi en promettant des sanctions plus sévères contre tout État envisageant l’abandon du dollar dans les échanges internationaux.
Mais tous ces pays, même les USA, envisagent aussi la création d’une réserve nationale de cryptos, quoique la question du choix des actifs divise. Entre un Bitcoin incontrôlable et un XRP ultra-performant, mais trop lié aux institutions américaines, la décision pourrait bouleverser l’équilibre monétaire mondial.
Bitcoin : La carte anti-dollar des BRICS
Inutile de le préciser, mais le Bitcoin s’est imposé comme la crypto-monnaie à fort potentiel pour ceux qui veulent dire adieu au dollar et aux banques centrales. Pourquoi ? Parce qu’il est totalement décentralisé. Personne ne peut le manipuler, ni la Fed, ni les gouvernements étrangers. Pas de censure, pas de contrôle, pas de blocage de compte.
Welcome and Congrats! #Nigeria officially on board the #BRICS family! pic.twitter.com/aur1VNcAkW
— Xu Feihong (@China_Amb_India) January 28, 2025
Les États membres du BRICS adorent cette idée : en adoptant le Bitcoin dans leurs réserves, ils auraient une monnaie impossible à sanctionner par les USA. On peut très bien imaginer la Russie et la Chine qui achètent du pétrole en BTC au lieu de passer par le SWIFT. Cela représenterait une véritable révolution.
Cependant, il est également important de souligner que la volatilité et la concentration de l’offre entre quelques gros détenteurs du Bitcoin soulèvent une question. Un pays peut-il réellement compter sur un actif dont la valeur fluctue violemment et dont une partie est entre les mains d’investisseurs privés ?
XRP : Le challenger rapide trop américain
Du côté du XRP, il est idéal sur le plan technique grâce à la vitesse de ses transactions et ses frais réduits. En plus, son adoption dans le secteur bancaire se développe à toute vitesse à l’inverse du Bitcoin pas autant optimisé pour un tel fait.
Néanmoins, son plus grand atout est aussi sa principale faiblesse : son lien avec Ripple, une entreprise américaine sous la juridiction de Washington.
Pour des pays cherchant une indépendance monétaire totale, se tourner vers un actif potentiellement soumis aux décisions politiques américaines est un risque majeur. XRP a beau être efficace et stable, il reste prisonnier de son origine, ce qui complique son adoption par des puissances souhaitant s’émanciper du dollar.
Pourquoi pas une réserve avec plusieurs cryptos ?
Face au duel entre Bitcoin et XRP, certains plaident pour une approche plus large : une réserve multi-actifs combinant leurs forces et celles d’autres cryptos. Ainsi, cette idée, portée par le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, vise à diversifier les risques et à ne pas dépendre d’un seul jeton. Il s’agit d’une nouvelle idée, qui ne manque pas d’intéresser la nouvelle administration pro-crypto américaine.
Toutefois, une telle stratégie nécessiterait des infrastructures solides, notamment un meilleur wallet Bitcoin et des solutions de stockage ultra-sécurisées. Aussi, cette vision se heurte aux maximalistes de Bitcoin, convaincus que seule une monnaie totalement indépendante des États peut garantir un véritable changement monétaire aux USA.
D’un autre côté, la gestion simultanée de plusieurs actifs implique une complexité accrue, ce qui pourrait ralentir l’adoption de cette approche hybride.
Si les BRICS choisissent Bitcoin, que feront les USA ?
Si les BRICS intègrent massivement Bitcoin dans leurs réserves, l’impact sur l’économie américaine serait colossal. Cela signifierait que le dollar perdrait de son influence au profit d’un actif hors de contrôle, forçant Washington à réagir.
Ainsi, deux options seront alors sur la table pour les Américains :
- Jouer la carte Bitcoin et en acheter pour sécuriser leur position. (Ce que Trump semble prêt à faire avec son “stock stratégique de crypto”).
- Bloquer le Bitcoin en multipliant les régulations et en mettant la pression sur les marchés.
Finalement, le problème, c’est que plus les USA attaquent le Bitcoin, plus ils poussent les autres pays à l’adopter. Un vrai cercle vicieux. Et s’ils décident de créer une réserve avec plusieurs cryptos, ils devront cohabiter avec XRP, Ethereum et d’autres, ce qui complique encore le choix stratégique.
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