Nouveau scandale sur Pump.fun avec les tokens DOGSHIT2
Deux cabinets d’avocats, Burwick Law et Wolf Popper LLP, ont envoyé une lettre de cessation et d’abstention à Pump.fun, une plateforme de lancement de tokens basée sur Solana, alléguant qu’elle a utilisé leur propriété intellectuelle dans la création et la promotion du meme coin, Dog Shit Going Nowhere (DOGSHIT2). Les deux cabinets ont également accusé Pump.fun de tentatives d’intimidation de leurs clients.
Ces allégations tombent alors que les deux cabinets poursuivent une action collective contre Pump.fun, affirmant que la plateforme a permis une fraude à grande échelle en valeurs mobilières. Les cabinets ont également accusé la plateforme de lancement d’avoir permis à ses utilisateurs de créer et de négocier facilement des tokens non enregistrés.
DOGSHIT2 s’envole malgré les ennuis juridiques de Pump.fun
Ce jeudi 6 février, la lettre de cessation et d’abstention, datée du 5 février 2025, a été partagée sur X (Twitter). Burwick Law et Wolf Popper LLP y exigent que Pump.fun retire immédiatement DOGSHIT2 et d’autres tokens crypto, alléguant que ces derniers usurpent l’identité des cabinets et de leurs employés.
«… toute utilisation non autorisée supplémentaire des noms de nos cabinets, de la propriété intellectuelle ou de l’association avec ce token pourrait entraîner une action en justice immédiate», est-il écrit dans le post.
La controverse entourant DOGSHIT2 a commencé lorsque Burwick Law a soumis des documents judiciaires dans son procès initial contre Pump.fun . On y retrouvait notamment un document démontrant la facilité avec laquelle les utilisateurs pouvaient créer des tokens sur la plateforme. Le cabinet a également accusé Pump.fun de permettre des rug pulls et de créer des meme coins ratés.
Cependant, les analystes crypto ont rapidement remarqué qu’une adresse de portefeuille mentionnée dans le procès était liée à DOGSHIT2. Cette révélation a conduit à des spéculations selon lesquelles Burwick Law ou ses affiliés avaient involontairement créé le token.
Le cabinet d’avocats a pour sa part nié vigoureusement toute implication dans le lancement ou le profit de DOGSHIT2, affirmant que le token n’existait que comme « mémoire sur le serveur » jusqu’à ce qu’il soit acheté et déployé sur la blockchain par une partie inconnue.
Malgré les démentis de Burwick, DOGSHIT2 a continué d’attirer l’intérêt des investisseurs. À son apogée le 31 janvier, la capitalisation boursière du token dépassait 23 millions de dollars. Bien qu’elle soit tombée à environ 8,2 millions de dollars, selon les données de CoinGecko , le cours a augmenté de plus de 200 % depuis l’ouverture de la session de jeudi.
Performance du cours de DOGSHIT2. Source : TradingViewQuel est le rôle de Pump.fun dans ce conflit ?
La question principale de cette bataille juridique est de savoir si Pump.fun a sciemment permis la création de tokens conçus pour usurper l’identité des cabinets d’avocats et des plaignants impliqués dans le procès. Les cabinets d’avocats affirment que Pump.fun a la capacité technique de retirer les tokens contestés mais a refusé de le faire.
« Burwick Law a confirmé que Pump.fun a la capacité technique de retirer ces tokens et a choisi de ne pas agir, ce malgré les risques financiers et juridiques évidents posés au public », a ajouté le cabinet d’avocats.
Ils affirment en outre que les actions de Pump.fun constituent une tentative d’interférer avec le litige en cours, intimidant les investisseurs qui entreprennent des réclamations contre elle. Les cabinets affirment que de telles tactiques pourraient saper la légitimité de la technologie blockchain en l’utilisant afin d’entraver le processus judiciaire et manipuler la perception publique.
Pump.fun n’a pas publié de réponse publique concernant les allégations d’intimidation. Cependant, elle se présente comme offrant simplement une plateforme ouverte à tous pour la créatio de tokens crypto.
Par ailleurs, la surveillance réglementaire des plateformes de meme coin s’est intensifiée, en particulier à mesure que les schémas de pump-and-dump prolifèrent. Cependant, pour Pump.fun, ce nouveau scandale ne fait que s’ajouter à une liste déjà longue de controverses , des analystes l’ayant notamment accusée d’avoir retardé la saison des altcoins . La plupart des fondateurs de Solana ont également exprimé des sentiments négatifs à propos de la plateforme .
Néanmoins, il est impossible d’oublier le remarquable début d’année de cette plateforme de lancement de meme coins basée sur Solana . Comme l’a rapporté la branche anglophone de BeInCrypto, la plateforme a enregistré un revenu quotidien notable de 14 millions de dollars le 2 janvier et a représenté 52,8 % des transactions des DEX de Solana en décembre.
Morale de l’histoire :
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