La difficulté de minage de Bitcoin en baisse, signe d’une crise à venir ?

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Le réseau Bitcoin a vu sa difficulté de minage baisser pour la première fois depuis quatre mois. Une baisse inattendue pour l’écosystème qui intervient dans un moment particulier pour le secteur crypto. Entre fermetures de sites, modernisations rapides et stratégies de survie, le secteur minier traverse un moment compliqué.

La difficulté de minage correspond à la puissance de calcul nécessaire pour valider un bloc de transaction sur la blockchain. C’est un paramètre qui s’ajuste automatiquement tous les 2 016 blocs, en fonction de la rapidité avec laquelle les blocs sont validés. Le but de cet ajustement automatique est de maintenir un rythme d’environ un bloc validé toutes les dix minutes.

Difficulté de minage en baisse malgré un taux de hachage presque en ATH

Le taux de hachage, souvent appelé “hashrate” correspond lui à la quantité de puissance de calcul allouée au réseau à l’instant T. Cet indice est important pour la sécurité du réseau, plus il est haut, plus il sera difficile d’attaquer le réseau. Le hashrate est plutôt volatile et varie beaucoup en fonction de plusieurs facteurs, notamment le coût de l’énergie, l’environnement politique etc.

Source: CoinWarz

Depuis le début de l’année 2024, le hashrate a doublé, atteignant son point le plus haut récemment à 1000 EH/s (ExaHash/s).

La difficulté de minage quant à elle, a atteint son point le plus haut en janvier a 110 Téras, le hashrate et la difficulté sont donc en corrélation.

Cette baisse dans la difficulté intervient alors que le niveau de hashrate reste plutôt stable à un niveau élevé. Comme si la machine, à bout de souffle, avait soudain ralenti son rythme effréné.

Source: CoinWarz

Les entreprises exploitant le minage de Bitcoins en difficultés

Les sociétés américaines représentent plus de 30% du hashrate global, et ce n’est pas rose pour tout le monde dernièrement. Face à la difficulté croissante, et malgré la légère baisse récente, il faut toujours plus de moyens pour rester compétitif.

Hut 8 et Bitfarms sont deux exemples d’entreprises qui doivent se renouveler en modernisant leurs installations. Elles affichent respectivement -27 % de production pour le premier, -4,7 % pour le second. Leur réponse ? Se moderniser ou disparaître.

La modernisation des infrastructures, coûteuse mais vitale, est présentée comme un « passage obligé » par Asher Genoot (Hut 8). Une logique darwinienne s’installe : seuls les mieux équipés survivront.

Au milieu de ces chutes, Riot Platforms se distingue. Sa production a grimpé à 527 bitcoins en janvier. Jason Les, son PDG, parle d’une « symbiose entre le matériel et l’énergie ». Ces chiffres sont atteints grâce à une bonne gestion de l’énergie et un hiver moins rude dans le Texas.

La diminution de la difficulté est le signal d’un secteur à la croisée des chemins, contraint de choisir entre escalade technologique et réinvention. Entre les géants qui se nourrissent de l’innovation et les outsiders en quête de souffle, le bitcoin révèle sa nature paradoxale : une ruée vers l’or où la pioche devient puissance de calcul. La crise actuelle n’est pas une fin, mais le début d’une ère où efficacité rime avec survie.

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Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Vous ne devez pas utiliser les informations fournies ici comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.